Les Gorges du Tarn, 2° partie.

Les Gorges du Tarn, deuxième partie.

Cette première journée s’est terminée par la visite de l’Aven Armand sur le Causse Méjean. Pour ceux qui veulent s’amuser un peu, je recommande la D986 entre Meyrues et l’aven Armand. Tout en montée, avec des virages offrant une bonne visibilité, il y a de quoi se faire plaisir en toute sécurité. 8,5 km de pur bonheur ! Finalement, on a beau être motard, on en aime pas moins la nature. Sur le causse, à l’aven, j’ai découvert une espèce d’orchidée sauvage, protégée, de toute beauté. Il y avait aussi des sébums, poussant dans leur habitat naturel et bien fleuris.

L’aven Armand (2 photos), Orchidées et Sedum, Meyrues

La nuit fut bénéfique car dès le deuxième jour nous avons commencé les autres gorges visitables : les gorges de la Jonte . Le paysage est totalement différent. Plus de végétation, plus touffue. C’est amusant de constater qu’entre deux rivières ayant données naissance chacune à une gorge, et géographiquement très proches, le paysage soit aussi différent. Nous nous en sommes tous fait la remarque. Les virages enchaînent, le plaisir de rouler est bien présent. Nous nous arrêtons à MEYRUES, ville ou les hôtels sont presque plus nombreux que les habitations. Nous voyons l’abîme de Bramabiaux, mais ne descendons pas visiter car nous arriverions trop tard au gite. Le mont Aigoual est à portée de guidon, nous y montons. Le temps dégagé ce qui est rare dans ce temple de la météorologie nous permet de profiter du panorama. Le musé, gratuit est très intéressant, il faut plus de deux heures pour le visiter complètement. Nous redescendons pour pique-niquer, les boites de pâté achetées à Meyrues. Pâté de pays, plaisir du palais. Nous reprenons la route en direction de Florac et tournons vers l’est en direction de Barre des Cévennes. Petites routes ou le Deauville fatigue moins son pilote que le HD bien plus lourd. Nous entrons de plein fouet dans les Cévennes profondes et les autochtones nous regardent passer comme si nous étions des extra-terrestres. A croire qu’ils n’ont jamais vu de motos. Pourtant, le HD comme le Deauville ne font pas de bruit. Mais dans cette partie de France, il semble que la population soit peu enclin à la discussion et à l’ouverture vers les autres. Nous rejoindrons notre nouveau gite le soir, vers 17h30 à Saint Germain de Calberte. Ce gite recommandé par Moto85 et considéré comme un relais motard n’est pas à la hauteur de sa réputation. Les repas sont à base de surgelés, aucune recherche ou proposition de plats régionaux. Le deuxième jour, nous aurons même le droit à une douche froide, le système ayant disjoncté suite à un orage. Pas de compensation, pas d’excuses, nous ne recommanderons pas cette halte. Peu importe, nous avons besoin de nous ressourcer, et c’est ce que nous allons faire. Une bonne nuit de sommeil et nous reprendrons les ballades.

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